Artisan de la Lumière, Galile le Gardien des Souvenirs

Certaines cartes SR de cette Saison 3 du Rift, se distinguent par le caractère très spécial et rare de leur histoire passionnante. Parmi les trésors cachés de Cross The Ages, il existe des personnages hauts en couleur, qui suscitent beaucoup d’intérêt et intriguent par leur rôle dans le Lore, leur vécu, ou par leur style .

Des Cartes photos, qui sont gravées dans le temps, qui nous plongent dans les souvenirs d'un homme singulier, Galile. Les créations de Galile remuent et agitent les lois de la mécanique et de l'émotion. Ici, chaque détail est un récit, chaque lueur est une invitation à explorer le passé. Cela fait écho à ce que représente l’histoire de chacun et à l’attachement que l’on a pour cette histoire. C’est l’essence même de notre identité, les leçons que nous en retenons, et cela constitue l’essentiel de nos souvenirs.

Ces cartes précieuses sont bien plus que de simples représentations graphiques du gardien du temps. Elles figent des moments et des émotions entre réalité et rêve. On peut d’ailleurs observer la magie de ces illustrations opérer.

Ces scènes nous ouvrent une fenêtre sur l’atelier de Galile, cet inventeur visionnaire, et nous place en témoin de son talent et de son implication dans son œuvre. Les cartes nous livrent tous les rouages et secrets de ce génie qu’est Galile. Son atelier devient ainsi le théâtre d’une rencontre troublante, dans lequel le temps et l'espace semblent se confondre, ravivant des sentiments forts et créant une œuvre d'art qui traverse les âges.

La version standard de cette carte SR, nous emporte au cœur d’un atelier qui semble être un espace chargé d'histoire et de création. Galile, fidèle à son image, élégant et soigné, porte un costume trois pièces soigneusement ajusté, rappelant la tenue raffinée d'un gentleman du 19eme siècle. Cette tenue d’une autre époque était prisée de la gente masculine, pour son chic. C’est la tenue parfaite pour les hommes d’affaires, entrepreneurs, et autres chercheurs de l’époque.

Tout son look, en partant de sa coupe de cheveux et de sa barbe soigneusement taillées, à sa cravate, ou encore à son gilet rayé avec tous les détails sur la poche, qui sont similaires à ceux des manches, reflètent la précision et la minutie de l’homme. Galile, porte sur son biceps gauche, un tour de bras en cuir qui vient ajouter une touche de classe à son accoutrement, tout en soulignant son style rétro. Le tout, lui donne une certaine allure et une prestance incroyable.

Dans cette version standard, Galile se trouve dans un espace restreint qui semble être son atelier.

On peut apercevoir en arrière-plan, l’encombrement des étagères qui débordent d’outils et de prototypes. Tous ces objets qui s’entassent sont les témoins silencieux des longues heures de travail allouées à ces inventions, qui peut-être un jour changeront le monde en mieux…

Galile analyse le mécanisme d’une boîte à musique ouverte devant lui. Le cœur de cette boîte à musique qui sans doute a besoin de réparations, a l’air de s'animer. Galile donne l’impression d’être hypnotisé par la grâce qui se dégage de l'hologramme de lumière de la danseuse.

Galile est transporté par la magie envoûtante de la lumière et de ce mouvement suspendu entre réalité et illusion. Même sa lunette brille d’admiration devant une telle beauté.

Ses mains qui travaillent sans relâche pour ajuster chaque engrenage, chaque pièce, semblent insuffler la vie à cette danseuse de lumière. L'ambiance est intime, baignée d'une lueur douce et chaleureuse, accentuée par les reflets dorés de l'hologramme. Ressent-il l’histoire derrière l’objet ?! Ou est-ce l’objet qui sent la vie lui venir du créateur?

Le son presque imperceptible émanant du mécanisme, s’accompagne d’une mélodie enivrante, fragile et hypnotique, qui entraîne la danseuse dans un mouvement élégant et harmonieux. Comme si le temps lui-même s’était arrêté pour contempler l'œuvre de Galile.

En y regardant de plus près, on s’aperçoit que les bordures de l’image sont légèrement brûlées, consumées par la passion imprimée sur une photo, d’un souvenir, d’une scène ancrée à jamais dans la mémoire. Ce lieu est bien plus qu’un simple atelier. C’est le sanctuaire où Galile laisse libre cours à son imagination et prête vie à ses inventions. Ici tout porte la trace d'une vision, d'un rêve….

Dans la version alternative de la carte SR de Galile, la magie gagne du terrain et touche un autre cœur. La scène prend alors, une dimension plus personnelle. Galile, toujours élégamment vêtu de sa tenue de dandy, tend la fameuse boîte à musique à une femme noire, aux cheveux courts et aux traits expressifs et délicats. Elle est habillée d'une robe de soirée rose pastel, ornée de strass. Sa robe est élégante et sobre, d’un style très semblable à celui de Galile.

Ses bijoux discrets, son sourire émerveillé, et ses yeux larmoyants ajoutent une note de douceur à ce tableau riche en émotion. Tandis qu’elle lève sa main gauche, vers sa bouche, subjuguée par la beauté de l’hologramme qui s’illumine en dansant, elle se remémore ce qui autrefois l'émerveillait déjà. Les souvenirs qui lui chatouillent la mémoire, sont si intenses, qu’elle ne résiste pas et se laisse emporter par ses sentiments.

L’objet, maintenant réparé, embrase la pièce entière de sa lumière douce. Bientôt, la danseuse dans sa boite, illumine les visages des deux personnages de son aura presque mystique.

L’expression perceptible dans les yeux de la femme, est celle de quelqu’un qui redécouvre un souvenir précieux.

Le lien entre cette femme et Galile n’est pas défini, mais l’image est intime et silencieuse.

Cette boîte à musique a-t-elle une signification particulière pour elle ? Qui est cette danseuse holographique ? Galile est-il le concepteur de cet objet ? Si oui, qui est sa muse ?!

Le contraste entre la douceur et l’élégance de la danseuse dans sa boîte, et la morosité de l’atelier est frappant. Elle est gracieuse et lumineuse, et l’atelier est un espace brut, fonctionnel, et sombre. Et pourtant, les deux mondes se rejoignent, et cohabitent, pour réparer ce qui doit l’être. L’ingéniosité et la beauté s'unissent dans une danse endiablée, pour nous offrir un spectacle fascinant pour les yeux et apaisant pour l’esprit.

Les deux images des deux cartes SR, avec leurs bordures brûlées, marquées par l’usure, donnent l’impression d’appartenir à un passé lointain. Une époque aujourd’hui révolue, dans laquelle les souvenirs sont gravés dans des objets aussi précieux que fragiles.

Galile ne se limite pas à créer des machines, il forge des souvenirs, des moments qui défient le temps. Que la boîte à musique soit un cadeau, un hommage ou une simple création, elle symbolise l’héritage de Galile, cet homme qui voit au-delà des rouages et des mécanismes.

Au-delà des sentiments …

Avec ces SR, Cross The Ages nous invite à contempler et ressentir l’humanité qui nous anime, et ne jamais l’oublier. Galile, le rêveur visionnaire, représente cette quête d’éternité. L’art, l’émotion, et la transmission des souvenirs sont des savoirs qui font leur chemin de génération en génération. Restaurer la fonction mécanique d’un objet, c’est avant tout restaurer l’âme de son propriétaire. C’est prolonger la promesse que les souvenirs, aussi fragiles soient-ils, peuvent être éternels et traverser les âges.